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Quel est l'impact de l'installation d'une pompe à chaleur sur votre bilan carbone ?

Quelle est la meilleure manière pour réduire rapidement votre empreinte carbone ?

Installer une pompe à chaleur est l’un des gestes les plus efficaces que vous pouvez entreprendre pour faire baisser votre empreinte carbone.

Partageons tout de même quelques ordres de grandeurs :

  • Alimentation : le Commissariat général au développement durable (CGDD) estime l’empreinte carbone de l’alimentation d’un français à environ 1.4 tonnes équivalent CO2. En arrêtant de manger de la viande, vous pouvez diviser par 2 cette empreinte, soit environ 700 kg de CO2 de gagnés !
  • Transport : Une voiture diesel émet environ 150 gCO2/km. Si vous êtes dans la moyenne, votre voiture roule environ 13000 km/an, ce qui correspond à une émission annuelle de 1950 kg/CO2. Si vous abandonnez complètement votre voiture thermique, vous baissez votre empreinte carbone d’environ 1.5 tonnes !
  • Chauffage : Admettons que vous habitiez dans une maison chauffée au gaz et consommant environ 18000 kWh. Selon l’ADEME, brûler 1 kWh de gaz émet environ 230 gCO2. L’empreinte carbone de votre chauffage est donc de 4.1 tonnes de CO2. En France l’électricité étant particulièrement décarbonée, le passage à la pompe à chaleur vous permet de diviser cette empreinte carbone par plus de 10 ! Le gain carbone est donc d’environ 4 tonnes de CO2 par an pour l’installation d’une pompe à chaleur (pour le fioul ce sera encore mieux !)

Finalement, la baisse d’émission de CO2 lié au remplacement d’une chaudière à gaz par une pompe à chaleur est 4 à 5 fois plus forte que d’arrêter de manger de la viande, et 2.5 fois plus impactant que de ne plus utiliser une voiture thermique pour se déplacer. Même si l’impact environnemental du chauffage est peu palpable, chauffer une maison au gaz pendant une journée d’hiver bien froide émet parfois autant de CO2 que le départ en vacances en voiture thermique. De plus, l’installation d’une pompe à chaleur ne changera rien à votre mode de vie - même si des efforts de sobriété supplémentaires sont bienvenus.

Quel est l’impact carbone de l’utilisation d’une pompe à chaleur ?

Bien que la pompe à chaleur soit bien meilleure qu’une chaudière à gaz ou à fioul, son impact carbone est non nul. Ceci est principalement dû à trois éléments :

  1. Les émissions liées à la consommation d’électricité. Une pompe à chaleur consomme de l’électricité pour fonctionner, chaque kWh consommé entraîne des émissions. En France, nous bénéficions d’une électricité peu carbonée grâce aux énergies nucléaires, hydrauliques, éoliennes et solaires, mais notre réseau a aujourd’hui encore besoin de faire appel à des centrales à gaz ou à fioul pour couvrir toute la demande. On estime qu’un kWh d’électricité génère 80 gCO2 en moyenne en France mais ce chiffre varie grandement en fonction du moment auquel vous consommez votre électricité. Pour vous faire une idée de ces variations, nous vous conseillons de consulter régulièrement le site electricitymap. Pour une consommation de 4000 kWh d’électricité, en considérant 80 gCO2/kWh, cela donne 320 kg de CO2 (à comparer aux 4.1 tonnes émises pour chauffer la même maison au gaz).

  2. La fabrication de la pompe à chaleur. Comme pour tout produit manufacturé, fabriquer une pompe à chaleur s’accompagne d’émissions de CO2. Cela varie beaucoup en fonction des modèles et de leur pays de fabrication. On estime l’impact carbone de la fabrication à 2 ou 3 tonnes de CO2, soit moins que les économies de CO2 réalisés lors de la première année d’utilisation.

  3. Les fuites de gaz réfrigérants. Les gaz fluorés utilisés dans les pompes à chaleur ont un pouvoir réchauffant important, c’est-à-dire que s’ils sont relâchés dans l’atmosphère, ils contribuent fortement au réchauffement climatique. Néanmoins, lorsque l’installation est réalisée avec un haut niveau de qualité, ces fuites sont très rares voir inexistantes. Les 3 principaux fluides frigorigènes utilisés dans les pompes à chaleur sont :

    • Le R410a - Il a un GWP (Global Warming Potential) de 2100, c’est-à-dire que 1 kg de R410a relâché dans l’atmosphère a le même effet de 2100 kg de CO2. Ce gaz sera interdit en Europe pour les nouvelles installations à partir de 2025.
    • Le R32 - Son GWP est de 675, son interdiction pour les nouvelles installations est prévue pour 2030 en Europe.
    • Le R290 - Il s’agit du nom technique pour désigner le propane, qui n’est pas un gaz fluoré, et dont un GWP très faible, de 3 seulement.

    Sachant qu’une pompe à chaleur peut contenir plusieurs kg de fluide, on comprend qu’une fuite est dramatique. Chez Teploenergies, nous sommes bien conscients de cet enjeu et nous installons principalement des pompes à chaleurs fonctionnant au R290. Lorsque nous installons des pompes à chaleur qui ne fonctionnent pas au propane, nous nous assurons que les techniciens manipulant les fluides soient bien habilités à le faire pour limiter le risque de fuite (et croyez-nous, c’est loin d’être la norme sur ce marché !).

Nous avons sélectionné les meilleurs équipements et développés l’ensemble des méthodes (dimensionnement, installation, supervision à distance, autoparamétrage…) qui permettent de maximiser le rendement des pompes à chaleur que nous installons (et donc de minimiser leur empreinte carbone) ! Si vous souhaitez obtenir un devis, cliquez ici.


Ecrit par Simon Lembeye
CEO @ Teploenergies

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